Le lazyloading, c’est quoi ?
Chargez vos pages web plus vite, réduisez la consommation de bande passante et améliorez votre référencement. Le lazyloading est une technique simple à mettre en place qui optimise l’expérience utilisateur tout en allégeant les ressources de votre site.
En bref : Avantages du lazyloading
Mettre en place le lazyloading apporte plusieurs bénéfices directs pour un site web :
- Amélioration de la vitesse de chargement
- Réduction de la consommation de bande passante
- Meilleur référencement SEO
- Expérience utilisateur plus fluide
- Allègement des ressources serveurs
- Affichage plus rapide sur mobile
Qu’est-ce que le lazyloading ?
Le lazyloading, ou chargement différé, est une technique qui consiste à charger certains éléments d’une page web uniquement lorsqu’ils deviennent visibles dans la fenêtre du navigateur.
Concrètement, au lieu de charger toutes les images, vidéos ou iframes dès l’ouverture de la page, le site ne charge que ce qui est immédiatement visible par l’utilisateur. Le reste se déclenche progressivement, au fil du défilement.
Cela signifie qu’une image placée tout en bas de la page ne sera pas chargée tant que l’internaute n’y accède pas. Ce mécanisme repose sur un script ou un attribut HTML (loading= »lazy ») qui surveille la zone visible.
Le concept est particulièrement utile sur les sites riches en médias, comme les e-commerces, les blogs ou les plateformes d’actualités. Un site qui contient plusieurs dizaines d’images ou de vidéos bénéficie directement d’un gain en performance.
La logique du lazyloading est simple : réserver les ressources au strict nécessaire, et ne pas surcharger le navigateur avec des éléments qui ne seront peut-être jamais consultés. Cette approche réduit les temps d’attente et augmente la réactivité perçue du site.
Avez-vous déjà quitté un site parce qu’il mettait trop de temps à charger ? Le lazyloading vise précisément à éviter cette perte de visiteurs.
Pourquoi est-ce judicieux de le mettre en place ?
Le lazyloading répond à trois enjeux majeurs : la performance, l’expérience utilisateur et le référencement naturel.
Un site rapide incite l’internaute à rester plus longtemps. Les pages qui s’ouvrent instantanément offrent un confort de navigation et réduisent le taux de rebond. Cela améliore directement les indicateurs de performance web comme le Core Web Vitals, désormais pris en compte par Google.
Un chargement différé est aussi une manière d’économiser les ressources techniques. Un serveur qui délivre moins de données à chaque appel subit moins de charge. Les pics de trafic deviennent plus faciles à gérer.
Sur mobile, la différence est encore plus visible. Les connexions 4G ou 5G ne sont pas toujours stables et rapides, et selon la zone on bascule facilement sur un débit plus faible. Charger uniquement ce qui est nécessaire permet d’éviter un temps d’attente trop long et d’assurer une navigation fluide.
Pour le référencement, un site mieux optimisé est favorisé dans les résultats de recherche. Google valorise la rapidité et l’efficacité d’un site, ce qui peut avoir un impact direct sur la visibilité et donc sur l’acquisition de nouveaux clients.
En résumé, mettre en place le lazyloading, c’est investir dans une meilleure expérience utilisateur tout en réduisant les coûts et en renforçant la performance SEO.
Quelles ressources vont ainsi être optimisées ?
Le lazyloading concerne principalement :
- Les images : photos produits, illustrations, bannières. Elles représentent souvent la part la plus lourde d’une page.
- Les vidéos : intégrées via YouTube, Vimeo ou en direct sur le serveur. Leur chargement différé allège considérablement la page.
- Les iframes : intégrations externes (Google Maps, formulaires, widgets). Ces éléments peuvent ralentir fortement l’ouverture d’une page s’ils sont chargés dès le départ.
En différant leur affichage, le site réduit le poids initial de la page. Les ressources critiques (HTML, CSS, scripts essentiels) se chargent immédiatement, garantissant la mise en place rapide de la structure et du contenu visible.
Prenons un exemple concret. Une boutique en ligne avec 100 produits affichés sur une même page : sans lazyloading, toutes les images sont chargées en une seule fois. Avec le lazyloading, seules les 10 premières (celles visibles à l’écran) sont appelées immédiatement. Les autres se déclenchent au fil du scroll.
Cela change l’expérience utilisateur. Le visiteur peut naviguer sans délai, tandis que les éléments secondaires se chargent discrètement en arrière-plan.
Le lazyloading n’est pas limité aux images. Il peut aussi être appliqué aux vidéos qui pèsent parfois plusieurs dizaines de Mo. En les chargeant uniquement au moment où l’internaute clique dessus, on réduit fortement le temps de chargement global de la page.
Mise en place via plugin ou module
- La mise en œuvre du lazyloading peut varier selon la technologie utilisée pour développer le site.Sur WordPress, plusieurs plugins gratuits et payants proposent ce service. Les plus connus sont a3 Lazy Load, Smush ou encore Lazy Load by WP Rocket. Leur installation est rapide et ne nécessite pas de connaissances techniques avancées.Certains thèmes intègrent déjà nativement la fonction lazyloading. Dans ce cas, il suffit de l’activer dans les paramètres. Depuis HTML5, un attribut loading= »lazy » peut être directement ajouté aux balises <img> ou <iframe>. C’est la solution la plus simple et standardisée.
Pour les sites développés sur mesure, le lazyloading peut être intégré via JavaScript. Des bibliothèques comme lazysizes.js permettent d’implémenter la fonctionnalité avec une bonne compatibilité entre navigateurs.
Un aspect à prendre en compte : la compatibilité avec les navigateurs plus anciens. Dans certains cas, un polyfill peut être nécessaire pour garantir le bon fonctionnement du lazyloading sur toutes les plateformes.
Avant de déployer la technique en production, il est recommandé de réaliser des tests. Les outils comme PageSpeed Insights ou GTmetrix permettent de mesurer les gains de performance. On peut aussi comparer le temps de chargement d’une page avec et sans lazyloading pour évaluer l’impact concret.
Pour une entreprise, choisir la bonne méthode dépend du budget, du CMS utilisé et du niveau de personnalisation souhaité. Un plugin WordPress suffit souvent, mais un site sur mesure bénéficiera d’une intégration adaptée à son architecture technique.
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